Brèves Hebdo

Casino : dés pipés ?
La direction de la State Investment Corporation (SIC) projette de fusionner le Casino de Maurice avec un groupe étranger.  Le directeur du conseil d’administration  Iqbal Mallam Hassam, étudie actuellement plusieurs offres, considérant qu’entrer en partenariat devrait accroitre la valeur économique de l’entité. Cette orientation, cependant, n’enchante pas les 950 employés du Casino de Maurice.  Brady Ponusami, président de la Casino Employees Union exprime des craintes de ses affiliés d’être relégués au deuxième plan. Ce projet relèverait en réalité du désir de privatiser le Casino selon le syndicaliste, qui souhaiterait, par ailleurs, davantage de transparence à ce sujet. Ce projet, qui remonte à plusieurs années déjà, aurait été relancé depuis que le ministre des Finances ait pris la décision de ramener la Gaming Tax imposée sur les machines à sous ainsi que la taxe sur les tables de jeu. Une bonne occasion d’attirer des investisseurs  potentiels et pour relancer financièrement le Casino de Maurice. Une réunion entre les employés et le directeur du conseil d’administration est prévue au courant de cette semaine.

Croissance : des hauts et des bas
Ce seraient le foncier et l’immobilier, l’industrie et les services financiers qui pousseraient l’économie locale selon les analystes de l’Etat. Le secteur de la construction et de l’exportation sont en baisse cette année ; ainsi que le secteur sucre. Dans un bulletin publié le 30 juin dernier, le CSO estime une amélioration sur le taux de croissance économique pour l’année 2011. Celle-ci devrait en effet atteindre les 4,5% contre 4,3% en 2010 tous les secteurs économiques confondus. L'investissement du secteur privé devrait baisser légèrement tandis que l'investissement du secteur public augmentera. Le CSO s’attend à ce que la croissance dans le secteur du tourisme, et le secteur manufacturier, l’alimentation et le textile compensent aux baisses dans l’économie du pays. Par ailleurs, le CSO estime que d'autres paramètres devraient connaître une amélioration avec par exemple l'épargne nationale et l'investissement. Toutefois, ils prédisent que le taux d'investissement par rapport au produit intérieur brut subira une baisse.

Efficacité et prix minimum
« Pour que nos institutions fonctionnent de manière plus efficace, il faut que le gouvernement cesse d’intervenir dans beaucoup de secteurs », lancait André Bonieux, le directeur du  cabinet PriceWaterHouseCoopers lors du Business Forum au siège de l’Alliance Française mercredi dernier. Le service hôspitalier, du transport et  de l’eau, sont selon lui en panne de qualité. Il évoquait aussi des carences dans la fourniture d’eau potable, expliquant que la sècheresse, n’a rien à voir avec le problème de fourniture d’eau. « Tout cela, est un problème de gestion » avance-t-il. Le directeur du Price WaterHouseCoopers a cependant affirmé que c’était le prix auxquels étaient vendus les produits qui faisait hésiter le secteur privé. Guillaume Hugnin, le président du Mauritius Export Association, a pour sa part commenté les investissements étrangers à Maurice, qui sont actuellement en baisse. Il estime que le gouvernement devrait reconsidérer les conditions offertes aux investisseurs étrangers à Maurice. A ce débat où il était question de privatisation, plusieurs cadres du secteur privé et le directeur du Board of Investment (BOI), Prakash Maunthrooa qui lui affichait un certain optimisme. Lors de son intervention, le directeur de la BOI indiquait que ces chiffres seront prochainement améliorés et que le gouvernement faisait de son mieux. Prakash Maunthrooa a, concernant la privatisation des institutions, indiqué que c’est un sujet fort intéressant et se dit ouvert à un autre débat éventuel sur ce thème. Pour lui, la priorité du gouvernement était d’offrir de meilleurs services à un prix minimum.

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